Le sommeil correspond à un état de baisse de conscience caractérisé par la suspension de la vigilance, une diminution du tonus musculaire, le ralentissement de certaines fonctions et l’augmentation des seuils de réponse sensorielle. Il fait partie des fonctions vitales et joue un rôle fondamental dans notre santé et notre bien être en permettant à notre corps et notre esprit de se régénérer. Il représente plus d’un tiers de notre vie.
1- A quoi sert le sommeil ?
Le sommeil est apparu avec le système nerveux primitif. Cette phase permet aux connexions neuronales de se réorganiser et de s’adapter à l’environnement.
1.1- Il joue un rôle crucial dans la récupération physique
Pendant notre sommeil, notre corps libère des hormones de croissance qui favorisent la réparation des tissus et la régénération musculaire.
1.2- Il joue un rôle crucial dans la récupération mentale
Pendant notre sommeil, le cerveau consolide les informations apprises et renforce les connexions neuronales essentielles à notre mémoire et à notre apprentissage. Un sommeil de qualité améliore notre capacité de concentration, de résolution de problèmes et de prise de décision. Il favorise également notre bien-être émotionnel en régulant les hormones du stress et en favorisant une humeur positive.
1.3- Il participe à de nombreux mécanismes physiologiques
Parmi ces mécanismes et de manière non exhaustive, on trouve :
· La reconstitution des stocks énergétiques des cellules nerveuses et musculaires
· Les sécrétions hormonales, en particulier l’hormone de croissance et la mélatonine
· La régulation de fonctions, notamment celles liées au métabolisme du sucre
· L’élimination des toxines
· La stimulation des défenses immunitaires
2- Quels sont les stades de sommeil ?
Le premier stade est celui de l’endormissement et correspond au stade 1.
Il existe ensuite deux types de sommeil : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Les divers stades, se répartissant entre ces deux types de sommeil, sont les suivants :
Durant le sommeil lent :
· Stades N1 et N2 correspondant au sommeil léger. La plus grande partie du temps de sommeil est consacrée au sommeil de stade N2.
· Stade N3 correspondant au sommeil profond
Durant le sommeil paradoxal :
Il constitue un stade appelé aussi sommeil à mouvement oculaires rapides (ou REM – Rapid Eye Movements).
Caractéristiques et rôles des stades de sommeil
Le sommeil se divise en cycles de 90 à 120min qui se répètent 4 à 6 fois par nuit lorsque l’on a un bon sommeil.
Les caractéristiques du sommeil évoluent avec l’âge.
3- Quels sont les effets d’un manque de sommeil ?
Si une restriction du temps de sommeil reste ponctuelle et modérée, les conséquences seront limitées. En revanche, si la restriction de sommeil perdure dans le temps, elle pourra venir altérer les performances dans la journée.
Le manque de sommeil est susceptible de venir impacter les diverses fonctions mentionnées au paragraphe 1, comme par exemple :
· Le processus de réparation tissulaire et de régénération musculaire, ce qui est susceptible d’entrainer une diminution de la force musculaire, une augmentation de la douleur musculaire et favoriser les blessures.
· Le fonctionnement du système immunitaire. Des études ont montré que des personnes dormant moins de 7h par nuit sont plus susceptibles de contracter des infections, telles que le rhume ou la grippe.
4- Qu’est ce qui peut perturber le sommeil ?
Les troubles du sommeil sont des anomalies qui affectent l’endormissement, le sommeil ou la vigilance.
Parmi les éléments perturbateurs courants du sommeil, on peut lister :
· L’insomnie
Elle peut être un trouble du sommeil ou le symptôme d’un autre trouble. Elle est caractérisée par des difficultés à s’endormir, des périodes d’éveil durables pendant la nuit ou un sommeil de mauvaise qualité.
· L’apnée du sommeil
Elle est caractérisée par une anomalie de la ventilation nocturne avec des pauses inspiratoires anormalement longues. 4% de la population française serait atteinte d’une apnée du sommeil (chiffre de la haute autorité de santé).
Le SAHOS (syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil), qui est une des formes d’apnée du sommeil, est susceptible d’avoir des répercussions sur la santé avec un risque d’augmentation des problèmes cardiovasculaires. A court terme, il peut entrainer des troubles du rythme cardiaque du fait du manque répété d’oxygène.
· Les troubles du sommeil liés au mouvement
Certains troubles, tels que le syndrome des jambes sans repos ou les mouvements périodiques des membres, peuvent provoquer des sensations inconfortables ou des mouvements involontaires, perturbant la qualité du sommeil.
· Les perturbations énergétiques
Des perturbations énergétiques liées aux appareils électroniques (champs électromagnétiques) ou aux aspects géobiologiques (notamment des points entrainant des décharges énergétiques situés au niveau du lit) peuvent fortement perturber la récupération.
· L’environnement de sommeil inadéquat
Le sommeil peut être perturbé par des conditions inadéquates telles qu’une lumière intense, du bruit excessif, un matelas inadapté, une température trop élevée ou trop faible…
· Les facteurs liés au mode de vie
Le sommeil peut être perturbé par de nombreux facteurs tels que : le stress, des heures de coucher irrégulières, certaines activités avant le coucher, la consommation excessive d’alcool ou de caféine, le régime alimentaire, des maladies, un manque d’activité physique régulière ou certains médicaments.
5- Quelle est la bonne durée de sommeil ?
La durée moyenne de sommeil d’un adulte est de 8h, mais cette durée varie d’une personne à l’autre : un petit dormeur peut se contenter de 6h alors qu’un gros dormeur aura besoin de 9-10h. Il incombe à chacun de déterminer quelle est sa durée de sommeil optimale, celle qui lui permet de se sentir reposé et d’avoir un bon fonctionnement dans la journée.
Selon l’enquête INSV/MGEN 2020, 28% des Français dorment moins de 6h par nuit, ce qui est insuffisant.
Les symptômes les plus fréquents des troubles du sommeil sont l’insomnie et la somnolence excessive dans la journée. D’autres symptômes peuvent être des problèmes de mémoire, de gestion des émotions ou de coordination.
6- Comment avoir un sommeil réparateur ?
Afin de favoriser un sommeil récupérateur, quelques conseils pratiques peuvent être appliqués :
· Etablir une routine de sommeil régulière
L’organisme aime la régularité… Avoir des heures de coucher et de lever fixes aide à réguler l’horloge interne et à avoir un sommeil de meilleure qualité.
On peut également instaurer une routine de relaxation avant de dormir sous forme de transition apaisante entre les activités du soir et le sommeil. Cela peut inclure des activités relaxantes telles que la lecture, la méditation, les étirements, un bain, une douche froide (eh oui, le froid stimule le système nerveux vagal !! On peut se contenter de finir par un jet d’eau froide !). On évitera les écrans et leur lumière bleue au moins 1h avant de se coucher.
· Eviter les stimulants avant le coucher
Il est important de limiter la consommation d’alcool et de caféine avant de dormir. La caféine peut perturber l’endormissement tandis que l’alcool peut nuire à la qualité du sommeil.
· Créer un environnement propice au sommeil
Il faut s’assurer que la chambre soit calme, sombre, fraiche et bien ventilée, et que votre literie soit de qualité. Il est également préférable de dormir dans un lieu ordonné, pas trop chargé d’objets.
· Faire de l’exercice régulièrement
L’activité physique régulière favorise un sommeil de qualité. Il faut cependant éviter d’avoir une activité physique intense avant le coucher afin de ne pas perturber l’endormissement.
· Gérer son stress
Le stress étant susceptible de perturber le sommeil, il est important d’intégrer dans sa routine des éléments de gestion du stress si vous y êtes soumis ou sensible.
· Eviter les siestes excessives
Les siestes prolongées durant la journée peuvent perturber le rythme de sommeil. La sieste ne devrait pas dépasser 20-30 min.
7- Les apports d’une séance en neuro bioénergie quantique (NBQ) quand on a des problèmes de sommeil
Les causes de perturbation du sommeil peuvent être multiples, comme nous l’avons vu. L’intérêt de la NBQ est d’aller travailler sur ces causes. Le bilan énergétique fait permet d’aller identifier d’une part, la proportion de physique et d’émotionnel, puis d’aller investiguer un peu plus en profondeur chaque aspect en établissant une « cartographie » des déséquilibres énergétiques.
Il est malheureusement impossible à priori de savoir combien de séances peuvent être nécessaires.
Sur un problème récent lié à une période de stress par exemple, cela peut aller très vite. En revanche, pour des problèmes beaucoup plus ancrés qui durent depuis des années, ou sont récurrents au sein de la famille, plusieurs séances seront nécessaires. Cela est dû au fait que dans ce dernier cas, il y a souvent plusieurs causes à aller identifier et une « réinitialisation » à opérer du système nerveux qui s’est en quelque sorte habitué à fonctionner de cette manière.
Autre pan énergétique à ne pas négliger : le lieu de vie. La géobiologie peut alors apporter des réponses et permettre de rééquilibrer son lieu de vie si nécessaire.
Un bon sommeil est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Si des mesures simples ne permettent pas de retrouver un sommeil récupérateur, il est indispensable de consulter ou d’amorcer un travail pour comprendre les causes profondes des troubles et les corriger.
Ressources : https://www.sommeil.org
Comments