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Miri Gourmain

Maux de tête et migraines

Il est couramment dit qu’un peu plus de la moitié de la population mondiale souffre de maux de tête. En France, le ministère de la santé indique qu’une personne sur deux âgée de 15 ans et plus déclare être sujette aux maux de tête.

Toutefois, certaines personnes y sont plus sensibles que d’autres, avec des conséquences plus ou moins lourdes. En particulier, les migraines peuvent devenir handicapantes.

 

1- Les différents types de maux de tête

On distingue généralement céphalées et migraines, bien que les migraines soient un type particulier de céphalées. Selon l’OMS, les céphalées sont caractérisées par des maux de tête récurrents et comptent parmi les affections du système nerveux les plus répandues.

Le tableau suivant établit les critères permettant de distinguer les principales céphalées, à savoir, la migraine, la céphalée de tension et l’algie vasculaire de la face (ou céphalée en grappe) :

 

Critères distinctifs des divers types de céphalées

 2- Les causes de maux de tête

Les causes des céphalées de manière générale ne sont pas toujours bien spécifiées dans la littérature et sont parfois confondues avec facteurs déclenchants. L’INSERM donne plus d’indications sur les causes des migraines. Les céphalées en grappe étant plus rares et mal expliquées, elles ne sont pas abordées ici.

 

2.1- Les causes de maux de tête en général

Les céphalées peuvent être le signe d’un dysfonctionnement au niveau neurologique, musculaire ou vasculaire. Plutôt que de cause, on parlera ici de facteurs favorisant l’apparition des céphalées tels que :

·       Le stress, l’anxiété, le surmenage et la fatigue

·       Les fluctuations hormonales

·       La déshydratation

·       La consommation de boissons alcoolisées

·       L’excès ou l’arrêt brusque d’une consommation de café

·       Des problèmes de vue

·       L’exposition sensorielle (lumière ou odeur forte)

·       La consommation de certains aliments pour les personnes sensibles

 

 

2.2- Les causes de migraines

Concernant plus spécifiquement la migraine, l’INSERM indique qu’elle est due à une excitabilité neuronale anormale liée à des facteurs génétiques complexes associés à des facteurs environnementaux. Les facteurs déclenchants sont proches de ceux des céphalées d’une manière générale :

·       Variations émotionnelles

·       Surmenage, relâchement ou effort physique inhabituellement intense

·       Dette ou excès de sommeil

·       Variation hormonale

·       Changement climatique

·       Exposition sensorielle

·       Changement lié à l’alimentation

 

3- La prévention

La prévention va essentiellement consister à jouer sur les facteurs déclenchants quand cela est possible : gestion du stress, sommeil ou limiter les aliments pouvant déclencher les crises par exemple.

Par ailleurs, plusieurs études ont montré que des carences en vitamines du groupe B (B6, B9, et en particulier B12) étaient susceptibles de favoriser le déclenchement de migraines.

Une sélection d’aliments riches en vitamine B12 (abats, œufs, poisson, viande, lait animal…), voire une supplémentation, peut ainsi être souhaitable pour réduire la fréquence et l’intensité des crises de migraine.

 

4- Les remèdes non médicamenteux

4.1- Le froid

Celui-ci agit par différents biais :

·       Effet vasoconstricteur : la réduction du flux sanguin dans les vaisseaux réduit la sensation de douleur.

·       Effet analgésique : il diminue la conduction des influx nerveux dans les neurones, diminuant les signaux nerveux de la douleur.

Poser une poche de froid (poche de gel ou avec de la glace) peut aider à soulager les céphalées.

 

4.2- Les huiles essentielles

Une autre option naturelle est celle des huiles essentielles, en particulier la menthe poivrée. Cette huile essentielle de menthe poivrée est utilisée depuis des siècles pour soulager (entre autres) les maux de tête. Elle a des propriétés analgésiques et sa teneur en menthol lui confère des propriétés proches de celles du froid.

Une autre possibilité est d’utiliser un mélange menthe poivrée, lavande, encens (1 goutte de chaque). La lavande possède des propriétés analgésiques et apaisantes. L’huile essentielle d’encens, considérée par certains comme la reine des huiles, possède de nombreuses vertus, dont des vertus anti inflammatoires et agit sur le système nerveux.

Les huiles peuvent être appliquées sur la nuque, le front, les tempes (en respectant les précautions d’usage).

 

5- Les autres possibilités de soulagement

5.1- La neurostimulation

La neurostimulation crânienne consiste à stimuler électriquement une zone douloureuse, un nerf ou une racine nerveuse au moyen d’un courant de faible voltage et d’intensité variable. Le passage du courant dans le nerf empêche le message douloureux de passer. La douleur est donc supprimée.

 

5.2- La neurobioénergie quantique

La neurobioénergie quantique va aller identifier les causes profondes (énergétiques, émotionnelles, générationnelles…) potentiellement à la source des troubles pour y apporter des corrections et faciliter la fin des crises.

 

Ressources :

 

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