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Miri Gourmain

La fatigue chronique

On estime entre 130 000 et 270 000 le nombre de personnes concernées par le syndrome de fatigue chronique. Celui-ci touche en majorité des femmes. Il est encore peu connu et très mal compris. Une distinction doit être faite entre fatigue chronique (fatigue durant plus de 6 mois) et le syndrome de fatigue chronique dont nous verrons les symptômes un peu plus bas.

 

1- Qu’est-ce que le syndrome de fatigue chronique ?

Selon l’INSERM, le syndrome de fatigue chronique est « Une fatigue écrasante qui n’est pas soulagée par le repos, un épuisement permanent qui conduit à renoncer à toute activité, la sensation d’avoir le cerveau qui tourne constamment au ralenti, et des malaises qui clouent au lit lorsqu’il a malgré tout fallu entreprendre un effort : le syndrome de fatigue chronique (aussi nommé « encéphalomyélite myalgique ») n’a rien à voir avec les pertes de vitalité passagères que nous connaissons tous. C’est une vraie maladie, handicapante, et encore très mal comprise. »

 

2- Quelles sont les causes du syndrome de fatigue chronique ?

Les causes ne sont pas clairement identifiées. Les mécanismes sur lesquels se fondent cet état d’épuisement chronique se précisent toutefois progressivement. On soupçonne notamment que des facteurs tels que la génétique, le stress, des facteurs environnementaux ou des infections puissent jouer un rôle dans son déclenchement.

Bien que ce syndrome ne soit pas caractérisé par des paramètres biologiques, les investigations portent sur le système immunitaire, le système nerveux autonome et les mitochondries (organites responsables de la production énergétique de la cellule).

Le diagnostic ne pouvant se fonder sur des critères biologiques, il est effectué sur la base de critères cliniques. Une équipe de chercheurs de Montréal a toutefois proposé un test diagnostique prometteur en 2020. Mais celui-ci reste encore au stade expérimental.

 

3- Quels sont les symptômes du syndrome de fatigue chronique ?

L’INSERM mentionne les points suivants :

·       Une fatigue handicapante

·       Des malaises post effort (environ 12h après)

·       Un sommeil non réparateur

·       Difficultés cognitives (diminution de la mémoire, de la concentration, désorientation…)

D’autres sources mentionnent également des douleurs articulaires ou ligamentaires inexpliquées, des troubles du système nerveux autonome (hypotension orthostatique, étourdissement au changement de position, palpitations…), des troubles neuroendocriniens (température corporelle fluctuant au cours de la journée, problème d’appétit…)

Le facteur durée est important et ces symptômes doivent être constatés depuis au moins 6 mois chez les adultes, 4 mois chez les enfants ou adolescents.

La possibilité de toute autre cause médicale (telle que troubles thyroïdiens, infections virales, troubles du sommeil, troubles gastro intestinaux, maladies auto-immunes…) doit bien entendu être exclue auparavant.

 

4- Que faire pour se sentir mieux ?

Il n’existe actuellement pas de traitement spécifique. Les traitements proposés visent à soulager les symptômes les plus lourds. Les patients doivent apprendre à gérer leur énergie notamment pour éviter les malaises post effort.

En cas de syndrome de fatigue chronique, il semble donc essentiel de travailler avec son médecin pour adapter son hygiène de vie et voir si certains traitements peuvent alléger les symptômes.

Il est également possible de faire appel à des thérapies alternatives ou holistiques. La neuro bioénergie quantique fait partie de ces alternatives. Le travail consiste à remobiliser de l’énergie au travers de corrections/libérations énergétiques pour vous aider à réduire votre fatigue. Cela est valable pour une fatigue chronique « simple » ou le syndrome de fatigue chronique. N’hésitez pas à me contacter si vous désirez plus d’informations.

 

 

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